Epistemology of evolutionary theory: a tool for developing teachers' and students' critical thinking skills Épistémologie de la théorie de l’évolution : un outil pour développer le sens critique des enseignants et des élèves. En Fr

Fiche du document

Date

3 décembre 2018

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Fabienne Paulin et al., « Épistémologie de la théorie de l’évolution : un outil pour développer le sens critique des enseignants et des élèves. », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.ucdjs7


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Since the 2000s, epistemological knowledge and skills have been presented as an objective of the teaching of life and earth sciences (SVT) in French programs. In the common introduction for high school, teachers are asked to "... devote time to understanding what scientific knowledge is, how it is constructed and how it has evolved over time". Thus, the science class, a place where notional knowledge is learned, also aims at making students aware of scientific reasoning and approaches, by inserting them in their historical context. This dual aim of the school institution makes it essential for teachers to take into account the epistemological specificities of life sciences and earth sciences. These two disciplinary fields are considered by several authors as being in tension between, on the one hand, the practices of the so-called "historical" sciences, when it is a question of reconstructing the history of the Earth and of life, and, on the other hand, those of the "functionalist" sciences, when it is important to explain the mechanisms at play (Orange Ravachol, 2011; Gayon, 2004). This epistemological duality is particularly represented within the sciences of evolution, the central pillar of the teaching of life sciences, whose objects of study, the "patterns" (the historical structures of life) and the "processes" (the mechanisms of evolution) mobilize, depending on the problems posed, the practices of the historical sciences and/or those of the functionalist sciences (Lecointre, 2009; Pigliucci, 2013).

Depuis les années 2000, les connaissances et les compétences épistémologiques sont présentées comme un objectif de l'enseignement des sciences de la vie et de la Terre (SVT) dans les programmes français. Dans l'introduction commune pour le lycée il est en effet demandé aux enseignants «… de consacrer du temps pour faire comprendre ce qu'est le savoir scientifique, son mode de construction et son évolution au cours du temps ». Ainsi, le cours de sciences, lieu d'apprentissage des connaissances notionnelles, vise également à sensibiliser les élèves aux raisonnements et démarches scientifiques, en les insérant dans leur contexte historique. Cette double visée de l'institution scolaire rend incontournable la prise en compte par les enseignants des spécificités épistémologiques des sciences du vivant et des sciences de la Terre. Ces deux domaines disciplinaires sont envisagés, par plusieurs auteurs, comme étant en placés en tension entre d'une part les pratiques des sciences dites « historiques »quand il s'agit de reconstituer l'histoire de la Terre et du vivant-et d'autre part celles des sciences « fonctionnalistes »-lorsqu'il importe d'expliquer les mécanismes en jeu-(Orange Ravachol, 2011 ; Gayon, 2004). Cette dualité épistémologique se trouve particulièrement représentée au sein des sciences de l'évolution, pilier central de l'enseignement des SVT, dont les objets d'étude, les « patterns » (les structures historiques du vivant) et les « process » (les mécanismes de l'évolution) mobilisent, selon les problèmes posés, les pratiques des sciences historiques et/ou celles des sciences fonctionnalistes (Lecointre, 2009 ; Pigliucci, 2013).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en