" Le double statut du traducteur-écrivain "

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18 novembre 2010

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Cindy Lefebvre-Scodeller, « " Le double statut du traducteur-écrivain " », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.vnfs5s


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A l'occasion de cette communication, j'ai approfondi l'étude du cas particulier des traducteurs qui sont aussi écrivains dans leur langue maternelle. J'y ai montré que les écrivains-traducteurs n'ont pas tous le même comportement vis-à-vis des textes qu'ils traduisent : certains se les approprient jusqu'à en faire leurs textes, tandis que d'autres expliquent qu'ils n'ont pas la même attitude envers l'écriture lorsqu'ils écrivent et lorsqu'ils traduisent. Pour d'autres, encore, la traduction représente un terrain d'entraînement à l'écriture dans leur langue maternelle. Pour tous, les influences entre écriture " première " et écriture traductive diffèrent (j'en ai relevé trois types : soit l'écriture première domine l'écriture traductive, soit il n'existe aucune influence entre les deux, soit enfin cette influence est à double sens). Cette étude comporte également une interrogation sur le statut des traductions réalisées par des traducteurs-écrivains, notamment vis-à-vis des critiques : le cas de la traduction de The Waves de Virginia Woolf par Marguerite Yourcenar offre un exemple parlant du " traitement de faveur " que peuvent recevoir les traductions réalisées par des écrivains-traducteurs, ce qui n'arrive que très rarement à celles réalisées par des " purs traducteurs ".

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