Peut-on apprendre à évaluer perceptivement la sévérité d'une dysphonie ?

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2010

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Valérie Bokanowski et al., « Peut-on apprendre à évaluer perceptivement la sévérité d'une dysphonie ? », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.vr0hni


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Depuis de nombreuses années, les professionnels de la prise en charge des troubles de la voix utilisent différentes méthodes pour évaluer le degré de dysphonie de leur patient. La méthode la plus courante est le jugement perceptif sur l'échelle G(RBAS) d'Hirano (1981) qui consiste à porter son attention sur la qualité vocale du locuteur, par exemple en train de lire un texte, et à attribuer une note entre 0 (voix normale) et 3 (voix très dégradée). Ce type d'évaluation s'apparente à un processus de catégorisation (associer un grade à une production vocale) qui nécessite d'être capable d'associer dans une même catégorie des productions vocales proches mais aussi d'être capable de distinguer des productions vocales de deux catégories différentes. Dans cette étude nous avons examiné si oui ou non, il est possible d'apprendre à catégoriser la sévérité d'une dysphonie. L'intérêt majeur d'un tel apprentissage est qu'il pourrait permettre de réduire la subjectivité dans les jugements des auditeurs. Un panel d'auditeurs naïfs a donc été soumis à un apprentissage intensif de catégorisation de la sévérité de patients dysphoniques et nous avons examiné l'impact de cet apprentissage sur la convergence des jugements entre auditeurs ainsi que sa persistance dans le temps.

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