Les profondes mutations des consommations alimentaires en Afrique subsaharienne

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Nicolas Bricas et al., « Les profondes mutations des consommations alimentaires en Afrique subsaharienne », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.vxmq19


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Résumé Fr

P our renseigner les situations de sécurité alimentaire, de nombreux efforts ont été fournis ces dernières années pour améliorer les statistiques de production et de prix alimentaires, en particulier sur les céréales, compte tenu de leur importance dans la ration calorique. En revanche, moins d'efforts ont été consacrés à la mesure de la consommation et à la compré-hension des pratiques et représentations alimentaires. Pourtant, tous les pays mènent des enquêtes nationales sur la consommation des ménages (ENCM) afin de construire des indicateurs macroéconomiques. Les données qu'accumulent les instituts nationaux de statistiques constituent une formidable ressource pour l'élaboration et le suivi de politiques alimentaires. Le Cirad et Afristat, en collaboration avec l'Agence française de développement (AFD), ont entrepris de montrer l'intérêt de la valorisation de ces données. Le marché est devenu dominant, y compris en zone rurale À l'échelle nationale, les achats représentent entre les deux tiers et plus de 90 % de la consommation alimentaire selon les pays. La part du marché dans la consommation est, sans surprise, très importante en ville : elle dépasse 80 % de la valeur de la consommation dans les villes secondaires et 90 % dans les villes principales. Plus surprenante est la part désormais dominante des approvisionnements marchands dans la consommation alimentaire des ruraux. L'autoproduction • • Le système alimentaire est largement dépendant du marché, y compris en milieu rural. • • Le marché alimentaire intérieur est très largement supérieur aux marchés d'exportation pour les produits agricoles. • • Marchés urbains et ruraux sont quasi équivalents en taille économique. • • À l'échelle nationale, les produits amylacés représentent environ 40 %, les produits animaux environ le quart et les autres produits environ le tiers de la valeur économique de l'alimentation. • • La question alimentaire ne peut plus se limiter à celle des céréales.

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