2016
Cairn
Mylène Botbol Baum, « Chapitre 2. Care beyond autonomy: The recognition of our vulnerable capabilities », Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences, ID : 10670/1.w3d0i8
L’usage de la catégorie de vulnérabilité s’est multiplié dans les textes internationaux de bioéthique et de sciences sociales. Etre vulnérable peut qualifier tout être mortel, mais aussi les êtres privés d’agentivité ou de droits ce qui en fait une notion ambiguë que nous voudrions confronté aux notions de care et de capacités mais aussi de reconnaissance afin de donner de la profondeur anthropologique à la notion afin d’en faire un concept bioéthique pertinent pour penser l’exploitation ou l’abus de catégories souvent stigmatisées comme vulnérables. Le lien entre les théories du care, de capacité et de reconnaissance enrichissent le débat. Nous poserons que la vulnérabilité ne doit pas, d’un point de vue anthropologique être liée à la dépendance ou à l’exploitation.