La production de connaissances dans la société de la connaissance : quel rôle pour le système éducatif ?

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2005

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Jean-Jacques Paul et al., « La production de connaissances dans la société de la connaissance : quel rôle pour le système éducatif ? », Éducation et sociétés, ID : 10670/1.x48gd6


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À partir d’une évaluation des connaissances, capacités et compétences développées au sein des systèmes éducatifs européens d’enseignement supérieur, comme de celles requises par le marché du travail, nous avons pu montrer que le contenu de l’éducation importe aux yeux des employeurs. Ce résultat provient aussi bien de l’auto-évaluation de leurs qualités par les salariés que de l’hétéro-évaluation menée par les superviseurs dans les entreprises. Cependant, tous les emplois ne requièrent pas les mêmes qualités, et ceux plus directement concernés par l’économie fondée sur la connaissance, impliquent des connaissances et des traits de comportement peu développés par la plupart des systèmes d’enseignement en Europe. Nous avons également pu montrer l’intérêt qu’il y avait à dépasser les approches traditionnelles du capital humain en termes d’années d’études et d’expérience, au profit d’une prise en compte des compétences acquises et requises. Nous proposons là de développer une économie des compétences, susceptible de complémenter voire d’infléchir les approches traditionnelles des relations entre la formation et l’emploi retenues par la théorie du capital humain.

what role for the educational system?A survey of an assessment of knowledge, abilities and skills developed within the European educational systems in higher education and required by the labour market allowed to show that educational content does matter for employers. This result is based on the self-assessment of their qualities by employees as well as on the assessments made by supervisors within companies. However, all the jobs do not require the same qualities and those that are more particularly concerned by a knowledge-based economy involve knowledge and behavioural features little developed by most educational systems in Europe. Going beyond the traditional approaches to human capital in terms of years of study and experience as well as considering acquired and required skills also proved interesting. Our idea is to develop an economy of skills likely to supplement, if not reorientate the traditional approaches to relations between training and the type of occupation put forward by the supporters of human capital.

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