Analyse des expositions environnementales reprotoxiques chez les patients infertiles

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2024

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Ségolène Prades et al., « Analyse des expositions environnementales reprotoxiques chez les patients infertiles », Environnement, Risques & Santé, ID : 10670/1.x5kal2


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Les expositions environnementales des couples souhaitant procréer peuvent impacter leurs chances de grossesse, le développement de leur enfant et sa santé future. Afin d’identifier les expositions reprotoxiques (ER) comportementales, domestiques, environnementales et professionnelles de couples infertiles, nous avons réalisé une étude prospective monocentrique auprès de 1 090 femmes (F) et hommes (H) consultant le centre d’assistance médicale à la procréation (AMP) des hôpitaux universitaires de Marseille. Ils répondaient à un questionnaire pour recueillir leurs différents types d’ER et la fréquence de l’intensité des expositions. Sur les 810 patients infertiles inclus, 96 % des F et 97 % des H présentaient au moins un facteur d’ER « reconnu » ou « suspecté » : 65 % en présentaient un à trois, dont les catégories les plus représentées étaient les expositions alimentaires (86 % des F et H), professionnelles masculines (63 % des H : solvants, chaleur), un index de masse corporelle (IMC) > 25 (52 % des H et 40 % des F) et des substances psychoactives (38 % des F et H). Nos résultats suggèrent que si la recherche individuelle de facteurs d’ER était réalisée chez tous les patients infertiles, la plupart pourraient agir sur un nombre limité de facteurs de risque modifiables, et ainsi améliorer leurs chances de grossesse spontanée et de succès en AMP.

The environmental exposures of couples wishing to procreate may impact their chances of pregnancy, the development of their child, and its future health. In order to identify the behavioural, domestic, environmental and occupational reprotoxic exposures (RE) of infertile couples, we conducted a prospective monocentric study of 1090 women (W) and men (M) consulting the assisted reproductive technique (ART) clinic at the University Hospitals in Marseille. They answered a questionnaire to collect their different types of RE and the frequency and intensity of exposure. Of the 810 infertile patients included, 96 % of the W and 97 % of the M had at least one “recognized” or “suspected” RE factor: 65% had between one and three, of which the most represented categories were dietary exposures (86 % of W and M), male occupational exposures (63 % of M: solvents, heat), a body mass index (BMI) > 25 (52% of M and 40 % of W) and psychoactive substances (38 % of W and M). Our results suggest that if the individual search for RE factors were performed in all infertile patients, most of them could act on a limited number of modifiable risk factors, and thus improve their chances of spontaneous pregnancy and success in ART.

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