Pour une économie politique genrée des droits de propriété

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2017

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Fatiha Talahite, « Pour une économie politique genrée des droits de propriété », Cahiers du Genre, ID : 10670/1.xyzpgb


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Cet article éclaire les racines historiques de l’inégal accès à la propriété selon le genre dans les deux systèmes juridiques d’origine européenne, la Common Law et les codifications dites continentales, devenus hégémoniques avec l’expansion coloniale, l’État postcolonial et la mondialisation. La généralisation du modèle occidental de propriété privée, processus auquel participe l’application de la Convention des Nations unies pour l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes, conduit à creuser les inégalités de genre, tout en détruisant la diversité des systèmes de droits. Faut-il alors renforcer les droits individuels de propriété des femmes ou revenir aux droits ‘coutumiers’ ? La nouvelle théorie des commons pourrait permettre de dépasser cette alternative.

This article explores the historical roots of gendered unequal access to property in the two European legal systems, Common Law and the so-called continental codes (civil law), which have become hegemonic through colonial expansion, the postcolonial state and globalisation. The generalisation of the Western model of private property, a process partly supported by the application of the United Nations Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination Against Women, has led to an exacerbation of gender inequalities, while simultaneously destroying the diversity of legal systems. Should we be reinforcing the individual property rights of women, or promoting a return to ‘customary’ legal systems? The new theory of the commons could allow us to move beyond this dilemma.

Este artículo aclara las raíces históricas del acceso desigual a la propiedad según el género en los dos sistemas jurídicos de origen europeo, la Common Law y las codificaciones dichas continentales, que se volvieron hegemónicas con la expansión colonial, el Estado postcolonial y la mundialización. La generaliza­ción del modelo occidental de propiedad privada, proceso al que participa la aplicación de la Convención de las Naciones Unidas por la eliminación de todas las formas de discriminación contra las mujeres, conduce a profundizar las desigualdades de género, destruyendo al mismo tiempo la diversidad de los sistemas de derechos. ¿Hay entonces que reforzar los derechos individuales de propiedad de las mujeres o regresar al sistema de los derechos ‘consuetudinarios’? La nueva teoría de los comunes podría permitir rebasar esta alternativa.

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