Social and National Determinants of Cultural Inequalities in Europe Les déterminants sociaux et nationaux des inégalités culturelles en Europe En Fr

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1 janvier 2017

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Résumé En Fr

While studies of cultural practices focus mostly on national spaces, this article aims at extending the analysis to the European level. Using the EU-SILC survey, it shoes that income, educational attainment and gender provide a first set of key variables explaining leisure practices such as the frequentation of theaters, cultural sites, movie theaters and sport events. Using a homogenized and detailed social classification, the authors show that the socio-professional position of the individuals surveyed also is also decisive in establishing the profile of intense consumers of cultural goods. If one except teaching, artistic and intellectual professions as well as unskilled workers, inequalities between countries seem more important than inequalities between social classes. This result is partly explained by the fact that the economy of cultural goods remains tightly wedded to national determinations, but also because it stems from social structures that today remain quite different.

Alors que les travaux sur les pratiques culturelles portent principalement sur des espaces nationaux, l’ambition de cet article est de projeter l’analyse à l’échelle européenne. À partir de l’enquête EU-SILC, on montre que le revenu, le niveau de diplôme et le genre sont, en première approche, les trois variables clefs pour expliquer les pratiques de loisirs que sont la fréquentation de spectacles, de sites culturels, de cinémas et d’événements sportifs. En utilisant une classification sociale harmonisée et détaillée, les auteurs font apparaître que la position socioprofessionnelle des enquêtés constitue également un critère décisif pour dresser le profil des consommateurs intensifs de biens culturels. Si l’on excepte les enseignants et les professions intellectuelles et artistiques d’un côté et les ouvriers non qualifiés de l’autre, les inégalités entre pays semblent plus prégnantes qu’entre classes sociales. Ce résultat s’explique en partie par le fait que l’économie des biens culturels reste étroitement liée à des déterminations nationales, mais qu’il est aussi le produit de structures sociales qui restent encore aujourd’hui assez différentes.

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