Identité et ressemblance. Marius Victorinus, théologien et lecteur d'Aristote

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2012

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Christophe Erismann, « Identité et ressemblance. Marius Victorinus, théologien et lecteur d'Aristote », Les Études philosophiques, ID : 10670/1.yt6buo


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Cet article a pour but de montrer comment le penseur du IVe siècle Marius Victorinus a utilisé une thèse de la logique aristotélicienne dans son œuvre théologique, plus précisément dans sa démonstration de l’incorrection du concept d’ homoioousion (« de substance semblable ») et dans sa défense de la justesse du concept d’ homoousion (« de substance identique ») pour parler des personnes de la divine Trinité. Marius Victorinus argumente sur la base de la définition que donne Aristote du propre de la qualité, selon laquelle il ne peut y avoir de ressemblance en matière de substance sous peine d’une confusion catégoriale, car la ressemblance appartient exclusivement à la catégorie de la qualité. Un concept postulant une similarité de substance est donc logiquement incorrect. Cette critique a le mérite de mettre en lumière la difficulté, au moins exégétique, à se réclamer des Catégories d’Aristote pour développer une théorie des universaux basée sur la ressemblance et non l’identité.

This article aims to show how the fourth-century thinker Marius Victorinus used a thesis of Aristotelian logic in his theological work, more precisely in his demonstration of the incorrectness of the concept of homoioousion (« of similar substance ») to speak about the persons of the divine Trinity, and his defence of the correctness of the concept of homoousion (« of identical substance »). Marius Victorinus bases his argument on the definition Aristotle gives of what is distinctive of quality, according to which there cannot be resemblance as far as substance is concerned without categorical confusion, as resemblance only applies to the category of quality. Therefore, a concept that involves substantial similarity is logically incorrect. This criticism has the advantage of highlighting the exegetical difficulties in referring to Aristotle’s Categories in order to develop a theory of universals based on resemblance and not identity.

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