19 décembre 2017
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Marie Schill et al., « Réactions affectives anticipées et intentions d'agir contre le réchauffement climatique : proposition d'une typologie », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10.7193/DM.088.13.33
Cette recherche explore l’influence des réactions affectives (RA) anticipées sur les intentions d’agir contre le ré-chauffement climatique (IARC). Une étude qualitative met en évidence les RA en lien avec les comportementsentrepris pour lutter contre ce phénomène. Une étude quantitative (n=525) confirme que les RA anticipées positiveset négatives, intégrées au modèle de la théorie du comportement planifié, expliquent les intentions d’agir contre leréchauffement climatique. A la différence des recherches passées, les résultats mettent en évidence une influence nonseulement des RA anticipées négatives, mais également positives sur les intentions d’agir contre le réchauffementclimatique. Sur le plan opérationnel, une analyse typologique, intégrant les RA anticipées positives et négatives,montre la nécessité d'une stratégie de communication différenciée sur les six groupes identifiés. Les « réfractaires »et les « mal entourés » ont besoin d'être convaincus des conséquences négatives du réchauffement climatique, les« engagés » et les « positifs » sont sensibles à un cadrage plus positif qui valorise leur comportement alors que les« indifférent » et les « démotivés » sont influencés par une communication montrant qu’ils peuvent être acteurs.