Élections primaires Fr

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Jean-Louis Thiébault (15 févr. 2024)
Jean-Louis Thiébault (15 févr. 2024)
Jean-Louis Thiébault (15 févr. 2024)
Sylvie Brodziak (15 avr. 2022)
Dominique Breillat (12 oct. 2021)
Le Bart Christian (21 juil. 2021)
Jacques Gerstlé (20 juil. 2020)
Christine Zumello (15 mars 2019)
Guillaume Arnould (30 janv. 2019)
Thomas Vitiello et al. (2018)
Pierre Bréchon (20 mars 2017)
Arnaud Mercier (10 mars 2017)
Jim Cohen et al. (2017)
Jim Cohen et al. (2017)
Eric Montigny et al. (2017)
Arnaud Mercier (22 nov. 2016)
Romain Rambaud (22 juin 2015)
Le Bohec Jacques (7 janv. 2014)
Nação e território : como François Hollande se tornou o 24° presidente da República Francesa? (Nation et territoire : comment François Hollande est devenu le 24° président de la République Française): Au printemps 2012, la France a connu "un grand moment d'excitation nationale" avec quatre scrutins majeurs, d'abord pour l'élection présidentielle (22 avril et 6 mai, puis pour élections législatives (10 et 17 juin). On analyse tout d'abord les cartes des élections primaires du Parti Socialiste de 2011; ce nouveau mode de désignation du candidat du parti a conduit au choix de François Hollande. Ces cartes montrent la réalité des fiefs régionaux de chacun des candidats aux primaires, et la nécessité pour un candidat de conquérir les électeurs en dehors de son bastion pour obtenir l'investiture du parti. Les cartes du premier tour de l'élection présidentielle de 2012 réalisées sur un maillage géographique très détaillé (les 36 500 communes de France métropolitaine) permettent une lecture fine, sur le plan géographique, des déterminants du vote: histoire régionale, urbanisation, situation économique, posture religieuse... Tous les candidats d'importance nationale affichent une géographie différenciée en relation avec de tels déterminants. L'analyse des cartes du second tour permet d'observer l'importance du report des voix provenant des électeurs ayant choisi un candidat battu au premier tour. Elles montrent aussi que, même si l'écart entre Hollande et Sarkozy apparaît modeste (3,38%), la répartition géographique de leurs électeurs n'est pas du tout le fruit du hasard: elle résulte à la fois de l'implantation initiale des deux qualifiés pour le second tour, et de leur capacité à récupérer les suffrages dans les fiefs électoraux des candidats battus au premier tour. Ainsi, un écart faible au niveau national masque des mouvements très différents et de grande ampleur aux niveaux régional et local.
Philippe Waniez (1 déc. 2012)
(13 févr. 2012)

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