Des monastères aux funérailles. La construction d’une relation ethnographique avec des chrétiennes de Damas (Syrie). En juillet 2004, j’ai assisté aux funérailles d’un jeune homme de la famille au sein de laquelle je vivais à Damas. À l’époque, l’intense émotion suscitée par cet événement empêcha qu...
Revisitant le champ des relations à plaisanterie à partir de l’anthropologie linguistique, cet article propose une analyse des performances verbales improvisées en langue quechua qui aboutissent, dans les Andes, à l’alliance burlesque entre un homme veuf et la jeune ethnographe. Que fait la performa...
Cet article montre que, si l'humour est un analyseur du travail et des relations professionnelles, il apparaît nécessaire à chaque fois de caractériser les différentes formes d'humour et de replacer ces pratiques humoristiques dans le contexte de la pratique (qui le pratique ? dans quelles situation...
Dans la vie quotidienne, on s’attend spontanément à une réaction offensée, ou même violente, lorsqu’une personne est apostrophée au moyen de termes à forte connotation raciste (« négro », « sale youyou », etc.). Toutefois, une observation participante au sein d’un milieu ouvrier fortement intercultu...
Plaisanteries, vannes, moqueries, blagues entre collègues, attitudes ironiques face à la hiérarchie, gestes ou comportements burlesques, etc., l'humour se manifeste de nombreuses façons dans le monde du travail comme en témoignent différentes enquêtes de terrain concernant des milieux professionnels...
Ndiaye Lamine. Parenté à plaisanterie et régulation sociale chez les Wolof du Sénégal. In: Troïka. Parcours antiques. Mélanges offert à Michel Woronoff. Volume 2. Besançon : Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, 2012. pp. 407-417. (Collection « ISTA », 1225)
Partant du constat que les « relations à plaisanterie(s) » ne sont plus débattues par les divers courants de l’anthropologie mais sont au contraire “aujourd’hui devenues aussi bien un lieu commun scientifique qu’un élément irréfléchi de la panoplie de leurs promoteurs.” (p. 19) l’auteure s’interroge...
Alain Joseph Sissao ne se contente pas de nous brosser le tableau complet des relations à plaisanterie au Burkina Faso, il vise à faire œuvre d’anthropologie appliquée en envisageant les apports des relations séculaires à la construction d’une société africaine moderne, d’où l’intérêt de cet ouvrage...
Le cadre éducatif de ce cer permet que la rencontre avec les représentants de la société marocaine produise des effets apaisants sur les jeunes qui se déplacent sur le territoire marocain. En particulier, le respect dont nous postulons qu’il est un adjuvant à l’autorité est progressivement intériori...
« Utani » : c‘est par ce terme swahili, aujourd‘hui largement privilégié au détriment des désignations locales, que les populations swahiliphones des pays de l‘Afrique de l‘Est désignent un ensemble de pratiques rangées par les ethnologues sous le concept de « relations à plaisanteries » ou « parent...
Changer pour rireLes relations de plaisanterie des Tarahumaras : figure et mesure du changementL'auteur interroge la parenté à plaisanteries à partir du cas précis des Tarahumaras et donc sous les traits singuliers qu'ils lui donnent. Il tente de cerner les processus spécifiquement humains qu'elle m...
A. Barnard — Système de terminologie de parenté chez les Bushmen Nharo. Pour les Nharo, la parenté consiste en un réseau de liens de consanguinité, d'affinité et d'homonymie déterminant les relations de chacun avec tous. Deux catégories majeures — parenté à plaisanterie et parenté à évitement —, div...
En exposant les idées et les pratiques des Diakhanké concernant l'organisation clânique, les castes, la parenté à plaisanterie et les jumeaux, on essaie de retrouver ce qui demeure d'une organisation sociale particulière aux Diakhanké de la région de Kédougou. Ceci rejoint d'ailleurs ce qu'on sait d...