Fiche du document
25 janvier 2022
- doi: 10.4000/ries.11150
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1254-4590
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2261-4265
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Sujets proches
ScolarisationCiter ce document
Janet Batsleer et al., « (S’)Éduquer par l’engagement », Revue internationale d'éducation de Sèvres, ID : 10.4000/ries.11150
Métriques
Partage / Export
Résumé
Si l’éducation à la citoyenneté est une mission traditionnellement confiée à l’école, elle s’opère également à travers une pluralité d’expériences d’engagement dans et hors de l’école. Ce 88e dossier de la Revue internationale d’éducation de Sèvres étudie ainsi la diversité des pratiques des jeunes en dehors de l’école pour interroger le rapport entre éducation et engagement. Comment les jeunes apprennent-ils à s’engager ? Et qu’apprennent-ils de l’engagement ? Pour répondre à ces questions, les articles s’intéressent à des contextes socioculturels et politiques contrastés : la Bulgarie, le Canada, le Chili, la France, le Maroc, le Royaume-Uni, la Suède, Singapour et la Turquie. Si les jeunes grandissent dans des contextes différents, le dossier met en évidence des proximités non seulement dans les causes qui les mobilisent, les dispositifs qui leur sont proposés par les institutions publiques ou par des organisations de la société civile, mais aussi dans les formes qu’ils inventent. Les espaces d’engagement sont pluriels et évolutifs. Sur cette trame, les jeunes construisent en filigrane leurs expériences d’engagement Analyser les relations entre éducation et engagement interroge nécessairement le rôle de l’école en matière de formation du citoyen. Selon les pays, l’engagement peut s’avérer une dimension à part entière du système éducatif, révéler à l’inverse une certaine inadéquation des programmes et des dispositifs scolaires aux intérêts et aux pratiques des jeunes ou encore circuler entre espace scolaire et espaces d’engagement des jeunes. Une invitation à penser l’engagement comme un défi éducatif. While education for citizenship is a mission traditionally entrusted to schools, it also arises through a variety of experiences of participation in and out of school. The 88th issue of the Revue Internationale d’Education de Sèvres considers the range of young people’s practices outside school to examine the relationship between education and participation. How do young people learn to commit? And what do they learn from participation? To answer these questions, the articles focus on contrasting socio-cultural and political contexts: Bulgaria, Canada, Chile, France, Morocco, Sweden, Singapore, Turkey and the UK. Although young people grow up in different contexts, the dossier highlights similarities in the causes they rally around, the experiences and groups available to them through public institutions or civil society organisations, but also the forms they invent. The spaces of participation and involvement are diverse and evolving. On this canvas young people trace their experiences of participation. Analysing the relationship between education and participation inevitably touches upon the role schools play in the development of citizens. Depending on the context, involvement may be a facet of the education system in its own right, on the contrary it may reveal a certain inadequacy between school curricula or activities and young people’s interests and practices, or it may also move across in-school and out-of-school participation spaces. This is an invitation to think about participation as an educational challenge. Si la educación a la ciudadanía es una misión que se le suele confiar tradicionalmente a la escuela, se opera asimismo a través de una pluralidad de experiencias de compromiso dentro y fuera de la escuela. Este dossier n°88 de la Revue internationale d’éducation de Sèvres estudia así la diversidad de prácticas de los jóvenes fuera de la escuela para interrogar la relación entre educación y compromiso. ¿Cómo aprenden los jóvenes a comprometerse? ¿Y qué aprenden del compromiso? Para contestar a estas preguntas, los artículos se interesan por unos contextos socioculturales y políticos contrastados: Bulgaria, Canadá, Chile, Francia, Marruecos, Reino Unido, Suecia, Singapur y Turquía. Si los jóvenes crecen en unos contextos diferentes, el dossier pone en evidencia unas proximidades no solo en las causas que les movilizan, los dispositivos que les proponen las instituciones públicas o unas organizaciones de la sociedad civil, sino también en las formas que inventan. Los espacios de compromiso son plurales y evolutivos. En esta trama, los jóvenes construyen en filigrana sus experiencias de participación. Analizar las relaciones entre educación y compromiso implica una necesaria interrogación sobre el papel de la escuela en materia de formación del ciudadano. Según los países, el compromiso puede ser una dimensión plena del sistema educativo, revelar de modo inverso cierta inadecuación de los programas y de los dispositivos escolares frente a los intereses y a las prácticas de los jóvenes o también circular entre espacio escolar y espacios de compromiso de los jóvenes. Una invitación a pensar el compromiso como un reto educativo.