Bien-être des étudiants et projection dans l’avenir

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7 mars 2022

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Cendrine Mercier et al., « Bien-être des étudiants et projection dans l’avenir », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.1f6db2...


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Tic... Tac... Le temps passe... Ne vous êtes-vous jamais demandé comment se fait-il que certaines heures durent des années et que d’autres ne durent qu’une minute ? Pendant la pandémie, le temps vous aura-t-il paru long ? Court ? Bizarre ? Ordinaire ? Différent ? Pour les jeunes, en cours de formation, dont certains enjeux identitaires vocationnels sont importants, comment font-ils pour se construire un avenir professionnel quand ils se retrouvent dans un temps vécu comme « entre parenthèse » (Genevois et al., 2020) et que les modifications des adaptions à la formation sont nombreuses ? Dans quelle temporalité se retrouvent les jeunes et les étudiants pour tenter de maintenir une continuité psychique identitaire dans une rupture sociale ? Depuis longtemps, les recherches montrent que les très jeunes enfants, avant l’entrée dans le langage, perçoivent le rythme et synchronisent le rythme en interaction avec autrui (Fraisse, 1956) ; ils se construisent une temporalité présente, passée et future, et un avenir désiré leur permettant d’attendre, notamment grâce, encore une fois, à l’entourage (Fraisse, 1967). Le langage leur permet de créer des représentations prototypiques d’événements et de repérages temporels (planification) et localisés dans le temps (Tartas, 2010). Mais, pendant la pandémie mondiale de COVID-19, la désynchronisation sociale aurait-elle perturbé en profondeur les constructions de ces bases de l’enfance ? Quelles formes d’adaptation et de choix les jeunes et les étudiants sont-ils prêts à faire lorsqu’on les positionne dans des situations de dilemmes moraux (Piaget, 1946 ; Selman, 1980) sous forme manichéenne ? Comment se re-structurent et s’adaptent les dimensions identitaires des transitions professionnelles ordinaires (Perez-Roux, 2014) lors de la pandémie (Lefer Sauvage et al., 2020) ? Face à des étudiants qui se déclarent dans un temps suspendu en période de confinement total en mars–mai 2020, qu’en est-il deux ans après, quand la pandémie sévit toujours ?

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