“Where’s the Beef?” A Critical Exploration of Carnism, American Fast Foods and Their Invisible Violence « Where’s the Beef? » Une Étude critique du carnisme, ou la violence invisible des fast-foods américains En Fr

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3 octobre 2024

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Rachel Lapicque, « « Where’s the Beef? » Une Étude critique du carnisme, ou la violence invisible des fast-foods américains », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.388290...


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Résumé En Fr

In the 1920s, a new kind of food flourished in American cities before taking hold of the highways and the suburbs, and settling as a lasting symbol of American culture and soft power: fast food. Fast food franchises rapidly conquered the nation, with McDonald’s as their undisputed leader. Many studies have considered the United States through its unique relationship to fast food, but few have explored the way in which this industry is intertwined with carnism, the ideology according to which it is normal, natural and necessary for human beings to eat other animals as well as products obtained through their exploitation (eggs, dairy). This thesis studies American culture through the prism of fast food and carnism. Following into the footsteps of critical animal studies, it endeavors to restore the visibility of the victims exploited and slaughtered for food on a massive scale. It deals with the impact that fast foods have had on American culture and American politics, and seeks to determine whether the ultra-carnism of these restaurants has spawned a specific, supersized American carnism, which, through globalization, has spread to many “McDonaldized” nations. As carnism is a diet which relies on massive animal slaughter, this work understands it as a violent phenomenon, although this violence is often unnoticeable, as it is associated with the systematic invisibilization of its victims.

À partir des années 1920, un nouveau type d’alimentation florit dans les villes des États-Unis, avant de gagner le bord des grandes routes et les banlieues, puis de s’instaurer comme un symbole de la culture et du soft-power américain : le fast-food. Ces chaînes, avec McDonald’s en chef de file, séduisirent rapidement le pays. Si beaucoup d’études se sont penchées sur les États-Unis comme nation du fast-food, peu ont toutefois envisagé les liens historiques et actuels qui mêlent cette industrie à l’idéologie carniste, selon laquelle il est normal, naturel et nécessaire pour les êtres humains de manger d’autres animaux, ainsi que leurs sécrétions (œufs, produits laitiers). Cette thèse étudie la culture américaine au prisme des fast-foods et du carnisme. S’inscrivant dans la lignée des études animales critiques, elle tâche de rendre visibles les victimes exploitées et abattues au nom de l’alimentation américaine, au sein de laquelle les produits d’origine animale sont omniprésents. Il s’agit d’analyser l’impact des fast-foods sur la culture et la politique du pays, et de déterminer si l’ultra-carnisme de ces enseignes de restauration a engendré et normalisé un carnisme américain supersizé, lequel, via la mondialisation, s’est propagé à un grand nombre de nations « McDonaldisées ». L’alimentation carniste reposant sur la mise à mort d’êtres sentients, elle est dans ce travail recontextualisée et définie comme un phénomène violent, bien que cette violence soit le plus souvent inapparente, car liée, notamment, à l’invisibilisation systémique de ses victimes.

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