The Long-Term Effects of Screen Time on Cognitive Abilities

Fiche du document

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
  • handle:  10670/1.aqpuez
  • Tremblay, Tania; Gagné, Andréanne et Bigras, Nathalie (2020). « The Long-Term Effects of Screen Time on Cognitive Abilities ». Conference, 48e Congrès de l’International Neuropsychology Society, Vienne, Autriche, juillet, 2020.
Relations

Ce document est lié à :
http://archipel.uqam.ca/13723/

Licence



Sujets proches Fr

Enfant Enfance Progéniture

Citer ce document

Tania Tremblay et al., « The Long-Term Effects of Screen Time on Cognitive Abilities », UQAM Archipel : conférences, ID : 10670/1.aqpuez


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

Objectif Le « temps-écrans » (TE) est constitué d’activités sédentaires et l’OMS le considère comme un enjeu de santé publique chez les enfants (OMS, 2019). Les effets du TE s’étendent néanmoins au-delà de la sphère physique et affecte aussi le développement cognitif des enfants (Carson et al., 2015). Toutefois, peu d’études se sont intéressées à cette thématique de manière longitudinale. La présente étude examine ainsi l’influence du TE à l’âge préscolaire sur différentes habiletés cognitives à l’âge scolaire. Dans un contexte où certaines instances en santé publique révisent leurs recommandations sur le TE (Ponti, 2019 ; Schifrin et al., 2015), il apparait à propos de vérifier la pertinence de limiter le TE à 1 heure par jour chez les enfants d’âge préscolaire pour assurer leur développement cognitif optimal. Participants L’échantillon est constitué de 142 enfants (53% de filles) de la banque de données Jeunes enfants et ses milieux de vie 4, 5 et 7 ans (Bigras, 2009-2011). Méthode Lorsque l’enfant avait 4 ans, la mère a complété des questions sociodémographiques et sur le TE de l’enfant (durée hebdomadaire à regarder la télévision et à jouer à des jeux électroniques). A 7 ans, l’enfant a passé le WISC-IV et les tests en lecture et en mathématiques du WIAT-II. Résultats Les enfants qui ont un TE supérieur à 1 heures par jour à l’âge préscolaire obtiennent des scores significativement plus faibles aux tests évaluant les habiletés langagières (compréhension verbale et lecture) à 7 ans. Ces résultats persistent même si le revenu familial est contrôlé. Conclusions Limiter le TE à l’âge préscolaire à 1 heure par jour est pertinent pour contribuer au développement cognitif optimal puisque les habiletés langagières s’avèrent particulièrement affectées à long terme. Deux explications seront discutées pour rendre compte du lien entre habiletés langagières et TE. Il est probable que le TE diminue les activités familiales de littératie (Kiren et al., 2017) ainsi que les interactions réelles et contingentes entre l’enfant et l’adulte (Barr et Linebarger, 2016).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en