Etude d'évolution du secteur des Plats cuisinés frais - Oqali - Données 2009, 2016 et 2020

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4 décembre 2023

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Blandine Giraudeau et al., « Etude d'évolution du secteur des Plats cuisinés frais - Oqali - Données 2009, 2016 et 2020 », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.gntu33


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Cette étude a pour objectif de comparer les paramètres d’étiquetage et la composition nutritionnelle (teneurs en matières grasses, acides gras saturés, sucres, fibres, protéines et sel) des échantillons des Plats cuisinés frais collectés par l’Oqali en 2009, 2016 et 2020. Elle porte sur 820 références recueillies en 2009, 1343 en 2016 et 2251 en 2020 (vendues dans les grandes et moyennes surfaces de France et, pour quelques références de 2020, dans les distributeurs spécialisés biologiques). Dans cette étude, les références prises en compte sont classées en 37 familles de produits et 5 segments de marché. Elles couvrent au minimum 34% du marché du secteur en volumes de ventes en 2009, 52% en 2016 et 71% en 2020. Entre ces trois années, l'offre par famille reste globalement stable en proportion mais un renouvellement de l'offre important est noté (entre 2016 et 2020 : 67% de produits ajoutés et 45% de retirés). Au niveau de l'évolution de l'information nutritionnelle entre 2016 et 2020, à l'échelle du secteur entier, on note une augmentation significative de la fréquence de présence des allégations nutritionnelles (+9pp) et une diminution significative de la fréquence de présence des repères nutritionnels (-27pp), des portions indiquées (-17pp) et des valeurs nutritionnelles par portion (-28pp). Sur le plus long terme, entre 2009 et 2020, des évolutions significatives de la fréquence de présence de ces paramètres d'étiquetage sont également observées (à la hausse pour les allégations nutritionnelles ; à la baisse pour les repères nutritionnels, les portions indiquées et les valeurs nutritionnelles par portion). Sur le secteur des Plats cuisinés frais, les évolutions significatives des valeurs nutritionnelles moyennes concernent un nombre moyen de familles pour au moins un nutriment d’intérêt. A l’échelle des familles entières, sans pondération par les parts de marché, des évolutions significatives à la hausse ou à la baisse sont observées pour les acides gras saturés, les sucres, les fibres et le sel entre 2016 et 2020, selon les familles considérées. Sur le plus long terme, entre 2009 et 2020, sans pondération par les parts de marché, des évolutions significatives allant dans le sens des recommandations nutritionnelles, sont observées pour les sucres et le sel alors qu’elles vont dans le sens contraire pour les fibres. D’autres évolutions significatives à la hausse ou à la baisse sont observées pour les matières grasses, les acides gras saturés et les protéines, sur cette période de temps, selon les familles considérées. Quelle que soit la période considérée, ces évolutions significatives sont souvent liées à un renouvellement de l’offre (apparition/retrait de produits) mais peuvent également traduire des potentiels efforts de reformulations pour certaines familles. Enfin, en intégrant les parts de marché aux analyses en suivant la méthode développée par Griffith et al. (The Importance of Product Reformulation Versus Consumer Choice in Improving Diet Quality. Economica) en 2017, on constate qu'à l’échelle du secteur, les changements de l’offre, tant en termes de reformulations que de renouvellement de l’offre (apparition/retrait de produits), vont dans le sens des recommandations nutritionnelles pour les acides gras saturés, les sucres, les protéines et le sel. En revanche, l’effet de ce levier est plus partagé pour les matières grasses et les fibres. Les substitutions réalisées par les consommateurs, au sein des produits existants les deux années, vont à l’encontre des recommandations nutritionnelles pour l’ensemble des nutriments étudiés, hormis pour le sel. Dans cette étude, des indicateurs spécifiques du Nutri-Score ont été étudiés. En 2020, au sein du secteur des plats cuisinés frais, les références apposant le Nutri-Score (33% des références totales) sont majoritairement (73%) classées A ou B. En 2020, pour la plupart des couples familles/nutriments, sans pondération par les volumes de vente, les produits avec Nutri-Score possèdent des teneurs en nutriments comparables aux produits sans Nutri-Score. En 2020, à l’échelle des familles entières, en pondérant par les parts de marché, un grand nombre de familles présentent des différences significatives : les produits avec Nutri-Score peuvent être, selon les cas, mieux ou moins bien positionnés que les produits sans le logo. Enfin, à l’échelle du secteur entier, l’apposition du Nutri-Score n’a pas été associée à une évolution significative des parts de marché pour les produits présents à la fois en 2016 et 2020. Concernant les valeurs nutritionnelles, l’apposition du Nutri-Score a été associé à une diminution significative des teneurs pour les sucres, en considérant les produits présents à la fois en 2016 et 2020.

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