Post-car life, or how demotorized households adapt to a life without a private car La vie après-voiture, ou comment les ménages démotorisés s’adaptent à un quotidien sans voiture personnelle En Fr

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1 février 2021

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Emre Korsu et al., « La vie après-voiture, ou comment les ménages démotorisés s’adaptent à un quotidien sans voiture personnelle », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.25578/RTS_ISSN1951-6614_2021-02


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Résumé En Fr

This article looks at how French households (completely) demotorized, i.e. no longer owning a car but having had at least one in the past. While their number is small (only 8% of households in France according to the 2008 National Transport and Travel Survey (ENTD)), their case is interesting for scientific research and public action in a post-(private) automobile world perspective. The article raises the question of how they adapt their mobility practices to a daily life without a private car. The article hypothesizes differences between motorized, demotorized and car-free households that have never owned a car, depending on whether demotorization is more constrained or chosen, and finally on the age of demotorization, which may favor specific forms of reorganization of lifestyles. The answers come from the statistical analysis of two major national surveys, the ENTD (2008) and the Vehicle Fleet Panel (2015). At the end, we discuss the results obtained from a public policy perspective that would aim to stimulate household demotorization decisions.

Cet article s’intéresse à la mobilité des ménages français (intégralement) démotorisés, c’est-à-dire ne possédant plus d’automobile mais en ayant eu au moins une par le passé. Si leur nombre est faible (seulement 8 % des ménages en France selon l’Enquête Nationale Transports et Déplacements (ENTD) de 2008), leur cas est intéressant pour la recherche scientifique et l’action publique dans une perspective d’un monde post-automobile personnelle. L’article pose la question des modalités d’adaptation de leurs pratiques de mobilité à un quotidien sans voiture particulière. L’article fait l’hypothèse de différences d’une part entre ménages motorisés, démotorisés et ménages sans voiture mais n’en ayant jamais possédé, d’autre part selon que la démotorisation est plutôt contrainte ou choisie, et enfin selon l’ancienneté de la démotorisation, susceptible de favoriser des formes de réorganisation spécifiques des modes de vie. Les éléments de réponse sont issus de l’exploitation statistique de deux grandes enquêtes nationales, l’ENTD (2008) et le Panel Parc Auto (2015). Nous discutons à la fin des résultats obtenus dans une perspective d’action publique qui se donnerait pour objectif de stimuler les décisions de démotorisation des ménages.

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