4 juin 2012
Jennifer Krzonowski et al., « L’effet d’aimant perceptif : réponses préliminaires au débat entre hypothèses acoustique et cognitive », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.r3ksgy
Étant données les conséquences de l’effet d’aimant perceptif sur la théorie phonologique et l’absence de consensus pour déterminer s’il relève de processus de bas niveau liés aux aspects acoustiques de certaines voyelles ou de processus de haut niveaux associés à l’acquisition du langage, nous avons mené deux expériences pilotes tentant de répliquer l’effet d’aimant perceptif avec des voyelles du français, quantiques (/a/ et /i/) et non quantiques (/ɛ/ et /e/). Les premiers résultats d’une tâche de discrimination témoignent d’une sensibilité plus faible autour des prototypes quantiques qu’autour des prototypes non quantiques, ce qui est en faveur de l’interprétation quantique (acoustique) de l’effet d’aimant perceptif.