Contribution de l’usage d’une grille d’auto-évaluation dans le changement de postures lors de la construction d’hypothèses en sciences. Étude de cas d’une séquence menée par une enseignante débutante à l’école primaire en Suisse Romande.

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3 avril 2023

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Claire Faidit et al., « Contribution de l’usage d’une grille d’auto-évaluation dans le changement de postures lors de la construction d’hypothèses en sciences. Étude de cas d’une séquence menée par une enseignante débutante à l’école primaire en Suisse Romande. », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.z96c4w


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Ces dernières années, pour mieux saisir les pratiques d'enseignement et de formation ainsi que leurs relations avecles apprentissages, plusieurs travaux se sont intéressés à comprendre les postures des enseignant.es etformateurs.trices (Bucheton et Soulé, 2009 ; Colognesi et al., 2019 ; Jorro, 2016 ; Vivegnis, 2019), c'est-à-dire lesmanières temporaires de s'engager dans une tâche, comprenant globalement un ensemble de savoirs, gestes,intérêts. Ils ont permis d'identifier une multitude de postures et tenté de saisir leur complexité et « jeu ». Ainsi dansle champ scolaire, Bucheton et Soulé (2009) ont non seulement dégagé une variété de postures mais ont aussiconstaté que celles-ci pouvaient former deux systèmes : d'une part, un système dynamique, propice aux activitésd'apprentissage et de l'autre, un système contre-efficient. Dans le champ de la formation des enseignant.es(Colognesi et al., 2019 ; Jorro, 2016 ; Vivegnis, 2019), des travaux ont aussi démontré l'existence d'une variété depostures que les formateurs.trices pouvaient mobiliser et combiner (Colognesi et al., 2019). Par contre, la questionde l'efficacité des postures a été abordée de manière moins systématique. Une recherche (Gremion et Coen, 2016)a mis en évidence l'influence de la posture d'accompagnement (entre autres) sur les postures autoévaluatives despersonnes en formation. Une autre contribution de Jorro (2016) mérite également d'être rappelée dans cetteperspective ; il s'agit notamment de l'étude des postures mobilisées par des formateurs.trices lors d'un entretienévaluatif suite à des analyses de pratiques d'enseignants-stagiaires. La chercheuse constate que, malgré la multitudedes postures globalement rencontrées, celles que les formateurs privilégient le moins est la posture de régulateur.Ce constat peut interroger dès lors les retombées d'une pratique d'accompagnement ? En absence de régulation (ouquasi absence) lors de l'accompagnement, quel serait l'impact sur le développement des compétences desapprenants ? Et quels sont les besoins identifiés par ces derniers ? Dans la continuité de ces interrogations et travauxexploratoires cités, ce symposium se propose de réunir des investigations qui tentent de mieux déterminer le rôledes « jeux des postures » (Bucheton et Soulé, 2009) dans la formation et les apprentissages. Le questionnementauquel on tentera d'apporter des éléments de réponses sera le suivant : selon le style de posture (Bucheton et Soulé,2009 ; Colognesi et al., 2019) choisie (par le formateur) ou perçue (par la personne en formation, à l'école), quelledécision, de la part de l'apprenant, vers un engagement (Bourgeois, 2006 ; Viau, 2004) à la continuité (de sespratiques, conservation de ses schèmes et stratégies d'apprentissages) ou bien vers la rupture et la transformation ajustement de ses schèmes, stratégies d'apprentissages) sera envisagée ? Quels sont les facilitateurs et/ou lesobstacles qui peuvent permettre de mieux comprendre ces continuités ou ruptures d'apprentissage ?

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