Grammaires et littéracies

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24 octobre 2017

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Lidil

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Fabio Arismendi et al., « Grammaires et littéracies », Lidil, ID : 10.4000/lidil.4292


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En quelques années, la notion de littéracie a profondément modifié le paysage didactique. Ce sont aujourd’hui les littéracies qui intéressent la communauté éducative, à travers l’interaction des moyens de communication et des pratiques de lecture-écriture. La grammaire est fortement touchée par cette transformation, tant la littéracie redéfinit la place et le rôle des outils de structuration de la langue. Grammaire de la phrase et du texte, compétence (méta)langagière, transposition didactique, formes de l’enseignement-apprentissage… L’essaimage de la notion ouvre des perspectives qui concernent tous les domaines de la grammaire. Pour rendre compte du phénomène, les articles réunis ici explorent trois directions : les apprentissages grammaticaux initiaux, la production de textes au niveau avancé, la formation des enseignants. F. Chnane-Davin et J.-P. Cuq observent comment des élèves allophones nouvellement arrivés en France entrent en littéracie en utilisant la grammaire pour l’acquisition des compétences attendues à l’écrit. G.-D. Véronique examine quant à lui le lien entre l’acquisition d’une structure donnée et ses développements fonctionnels dans la langue. En écho, P. Boyer, M. Lebrun et N. Roy analysent un corpus de manuels numériques de grammaire pour mesurer l’apport réel du numérique dans l’emploi des ouvrages. Chez les apprenants avancés, le cadre des littéracies permet d’articuler la grammaire et les activités autour du texte. S. Mahmudova, dans le cas particulier des connecteurs, montre comment le degré de maitrise de ses étudiants leur fait employer les formes attendues ou mobiliser des moyens équivalents. Dans une approche plus discursive, M.-O. Hidden et H. Portine s’intéressent à la manière dont les apprenants avancés de FLE prennent en compte la polyphonie textuelle. Le domaine des littéracies universitaires permet à M. Beillet et É. Lang d’étudier l’impact des normes langagières sur les pratiques évaluatives des enseignants. En écho, le travail de È. Lejot montre comment des doctorants engagés dans une démarche de réécriture articulent grammaire de la phrase et cohérence du texte. C. Delhay, à travers une enquête réalisée auprès d’étudiant.e.s préparant le CAPES de lettres modernes, étudie le lien entre la maitrise du métalangage et les compétences en stylistique. Enfin, B. Lavieu-Gwozdz et T. Pagnier décrivent la manière dont les futurs enseignants se représentent la grammaire, assez loin de l’attente institutionnelle dans ce domaine. REMERCIEMENTS Ont été sollicités pour évaluer les articles de ce numéro thématique : Anne Camenisch, Jacques Crinon, Bertrand Daunay, Jacques David, Stéphanie Fonvielle, Odette Gagnon, Christophe Gérard, Corinne Gomilla, Marie-Cécile Guernier, Dacia Hammouda, Anne Halté, Thierry Herman, Emilia Hilgert, Emmanuelle Huver, Latifa Kadi-Ksouri, Stéphanie Lignon, Fabrice Marsac, Marinette Matthey, Agnès Millet, Catherine Muller, Jean-Paul Narcy-Combes, Fanny Rinck, Carine Skupien-Dekens, Christian Surcouf, Héléna Vassiliadou, Chantal Wionnet.

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