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Tania Tremblay et al., « Les activités familiales de littératie atténuent les effets négatifs du temps-écrans sur le développement langagier. », UQAM Archipel : conférences, ID : 10670/1.c1026a...
Problématique : Les habiletés de langage (compréhension et production) chez les enfants d’âge préscolaire s’avèrent un important déterminant de la réussite scolaire future. Dans cette perspective, cerner les facteurs qui peuvent les influencer est un objectif des plus pertinents. Objectif : En sachant que les activités de littératie familiales et le temps-écrans (télévision et jeux électroniques) présentent respectivement des corrélations positives et négatives avec le développement langagier, la présente recherche se pose la question suivante : les activités de littératie familiales peuvent-elles atténuer les effets délétères du temps-écrans sur le développement langagier ? Méthode : L’échantillon est constitué de 240 enfants et de leur mère. Les habiletés langagières ont été évaluées par le WIPSSI et le questionnaire de Dubé (1987) sur les habiletés socio-conversationnelles. La fréquence des activités de littératie familiales a, quant à elle, été sondée par un questionnaire élaboré par Martini et Sénéchal (2012) alors que le nombre d’heures par semaine du temps-écrans a été recueilli à l’aide d’un questionnaire sur les loisirs et les activités à la maison (Bigras, 2009). Des données d’ordres sociodémographiques ont également été colligées. Résultats : Les activités de littératie familiales s’avèrent un médiateur significatif pour expliquer la relation négative entre le temps-écrans et le développement langagier chez les enfants de 4 et 5 ans.